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 « Dites, vous n'auriez pas une petite laine ? » ♦ Ft. La Reine Blanche

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MessageSujet: « Dites, vous n'auriez pas une petite laine ? » ♦ Ft. La Reine Blanche   « Dites, vous n'auriez pas une petite laine ? » ♦ Ft. La Reine Blanche EmptyVen 12 Sep - 22:34






Brrrr fait froid !

les premières impressions sont-elles toujours les bonnes ?


Combien de temps le Chapelier avait-il marché ? Des jours ? Des semaines ? Des mois peut-être ? Toujours est-il qu'il en avait eu sacrément marre. Attendant bien sagement son entrée, il espérait que cette convocation qui provenant de ce lointain royaume n'était pas un canular peu amusant puisqu'il ferait manger de la neige ce plaisantin. Il était tellement parti loin qu'il avait vu les plaines fleuries de Spring Kingdom se changer en étendues blanches et immaculées. Cette pensée provoqua un petit élan de nostalgie accompagnée d'une envie viscérale de thé chaud. Non pas qu'il n'aimait pas la neige, mais à force, c'était un petit peu trop. Puis, il y avait ce froid qui lui piquait la moindre petite parcelle de peau. Pire encore, il ne parvenait plus à sentir le bout de ses orteils qui semblaient se coller à ce sol apparemment fait de glace. Décidément le propriétaire des lieux avait un problème avec la chaleur.

Ah oui, il y avait ce tout petit détail qu'il avait failli oublier ; on lui avait malencontreusement volé ses vêtements chauds quelques heures plus tôt. Nu comme un ver, tremblant tout en tâchant de tenir son haut-de-forme (qu'il avait défendu au péril de sa vie) devant ses "bijoux de familles" histoire d'être un minimum pudique, il ne bougeait pas d'un pouce. D’habitude bavard, le seul son qu'il émit fut un claquement de dent continu et extrêmement désagréable. Le froid semblait lui avoir coupé la langue, ce qui évitait donc d'agacer les voisins. Cette fameuse Reine avait bien intérêt à l'accueillir comme un Prince après un tel périple et surtout une telle épreuve !

Puis ce fut son moment de gloire, les portes de la salles du trône s'ouvrirent enfin. La scène avait un côté extrêmement ridicule, un homme nu comme un ver qui s'avançait face à une reine. Ce dernier se contenta d'incliner la tête, évitant la révérence afin de ne pas en dévoiler plus sur son anatomie. Le pire dans cette histoire, c'est qu'il resta d'un naturel ... à toute épreuve, comme si cette situation était des plus normale alors que sa peau pâle commençait sérieusement à virer au bleu après être passée par le stade du violet.    

« Vous m'avez demandé, me voici. » Balbutia-t-il entre deux claquement de dents. Il valait mieux rester d'une politesse exemplaire, après tout si elle était aussi du genre à faire tomber quelques têtes par caprice, il serait dommage de mourir aussi loin de sa demeure. Le brun tenta de s'incliner au maximum, gardant toujours les mains sur son couvre-chef qui préservait la jeune femme d'une vision d'horreur.

Il se permit de détailler la demoiselle, une belle jeune femme, elle avait cet air si doux tellement différent que cette affreuse Reine de Cœur. Et puis ce sourire ! Il lui fit immédiatement monter le rouge au joue, se réchauffant quelque peu par la même occasion. A son tour, le Chapelier se mit à sourire bêtement de façon enfantine, pire, il avait envie d'éclater de rire devant le ridicule de la situation. Il se reteint comme il put, mais ce fut trop, au bout de quelques longues secondes, le fou rire l'avait envahit, allant même jusqu'à en pleurer.  « Je ... je suis désolé » une fois de plus, il ne parvint pas à prononcer sa phrase correctement, hoquetant.


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MessageSujet: Re: « Dites, vous n'auriez pas une petite laine ? » ♦ Ft. La Reine Blanche   « Dites, vous n'auriez pas une petite laine ? » ♦ Ft. La Reine Blanche EmptyMar 16 Sep - 21:12




Nudité wonderlienne

C'est le froid qui ratatine ce qui fait d'un homme un homme. Et bien! J'en découvre des choses aujourd'hui.

Elle se tenait devant moi, cette gamine chapardeuse qui courbait l'échine en attendant qu'on la punisse. Nouvellement venu dans mon royaume, elle avait été attirée par la faim et avait passé, quelques semaines, a voler ce qui lui tombait sous la main. Attrapé, après avoir transformé mon lapin cuistot en paranoïaque extrêmement nerveux, on l'avait traîné jusqu'à mon trône où je sommeillais. Ses pleurs avaient atteint mon subconscient et dans mon rêve rempli de poudre de fées, une voix m'avait demandé de m'éveiller. Mes paupières s'ouvrant délicatement, l'image proposer avait durci mon visage. Cette frêle voleuse aux prises de deux balourds, je ne l'acceptais pas. Subitement debout, le regard toisant les vicieux personnages, je semblais prête à sanctionner. Une véritable Reine... Qui ne pu retenir son sourire de revenir. « Reculez bande de vilains garnements! » Une légère pluie de pétales m'accompagnaient, tandis que je descendais de mon estrade. Tremblante en voyant mon ombre approcher, je ne pu que m'attendrir. Je m'accroupis à ses côtés et lui releva la tête d'une légère pression sur le menton. « Tu sais quoi? Tu as besoin de nouveaux vêtements. Il fait froid par ici. »

Me relevant de toute ma hauteur, si frêle et petite au fond, je haussais un sourcil vers les gardes. « Allez mes oursons, accompagnez là se trouver quelque chose de plus chaud à se mettre sur le dos. Prenez votre fourrure s'il le faut! » Sur ce, j'eus un frisson. Le souvenir de la fourrure contre ma peau était toujours amusant. L’espace d’une seconde je fermais les yeux et les personnages qui vivaient sous mes yeux s’évaporèrent. Comme souvent, lorsque je rêvais éveiller. À la place de l’enfant et de mes gardes bourrus, je retrouvais la voix enfantine des fleurs que j’avais adoptées.  Elles riaient. Avais-je dit quelque chose? Ces quelques secondes où je décollais de la réalité me plaisaient. Je préférais toutefois, ma réalité. Attendrie par les retrouvailles, je gambadais jusqu'à mes fleurs et m'assoyais à leurs côtés. « Bonjour mes beautés! N'avez-vous pas besoin d'un peu de chaleur par moment? Je sais que ce n'est pas le royaume pour cela, mais je pourrais vous offrir mes bras en guise de doudou. » Du bout des doigts, je caressais leurs pétales, inconsciente de cette accumulation que mon nuage perpétuel causait autour de moi.

« Ah! Mes chéries! Autant de gentillesses de vo… » « Vous m'avez demandé, me voici. » La voix me fit sursauter, mais je ne criais pas. Mon regard se tourna vers le nouveau venu et je me figeais. Sa peau était dénudée. Pâle et bleuté, il tremblait de tout son corps. Seul un magnifique chapeau cachait son entre jambe. Rougissant sous la découverte du corps d'un homme, je ne pu que lui sourire. Voulant chasser les malaises qui me rendaient nerveuse. « Je ... je suis désolé » L'instant s'éternisa et je restais silencieuse observant la nudité de cet inconnu. Puis, je me redressais et m'approchais de lui. Son rire contagieux me rattrapant. Cette salle de trône avait le don de pousser à rire, mais là... Il y avait au moins la situation qui allait avec cet incontrôlable réflexe. Plus petite, je dû lever la tête vers son visage pour l'observer. « Dites-moi, n'avez-vous pas froid? Je doute que ce choix vestimentaire convienne ici. » Sur ce, je déposais mes délicates mains sur ses joues. Voulant réchauffer un peu de cet homme glaçon. « Si vous souhaitez devenir un bonhomme de neige, il y a des sorts pour cela vous savez. Nul besoin de souffrir ainsi. » Sur ce, j’approchais mon visage du sien et déposait mes lèvres sur le bout de son nez. « Merci d’être venu jusqu’ici. Je sais que Winter Kingdom est plutôt loin de tout. » Qui d’autre que le merveilleux chapelier pouvait posséder un tel chapeau?



Dernière édition par La Reine Blanche le Ven 3 Oct - 23:31, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: « Dites, vous n'auriez pas une petite laine ? » ♦ Ft. La Reine Blanche   « Dites, vous n'auriez pas une petite laine ? » ♦ Ft. La Reine Blanche EmptySam 20 Sep - 15:28






Brrrr fait froid !

les premières impressions sont-elles toujours les bonnes ?



Pas de guillotine dans un coin sombre, pas de gardes et de bourreaux armés jusqu'aux dents prêts à le saisir en moins d'une seconde pour l'envoyer mourir de froid dans un cachot de glace, non juste un sourire et un silence plutôt lourd. Le Chapelier était soudainement prit d'un certain malaise transmit directement par la jeune femme qui n'était autre que le propriétaire des lieux. Le pire, c'est qu'il ne pouvait s'empêcher de continuer à rire, sentant presque les larmes se cristalliser sur ses joues froides. Une situation ridicule et pourtant bien réelle. Bien heureusement, la Reine le rejoignit aussi bien dans son rire que physiquement. Il reprit doucement son calme, rattrapé par la gêne d'être ainsi vêtu et surtout bien embêté d'être crispé comme un tronc d'arbre, cramponné à son haut-de-forme, seul et unique morceau de tissus (et accessoirement objet) qu'il lui restait.

A ses mots, le brun ouvrit la bouche, mais ne trouva que dire lorsque les mains de la jeunes femmes se posèrent sur ses joues. Bon sang de la chaleur ! Au lieu donc de commencer une phrase, il se laissa aller dans un : « Aaaaaaah ... » d'extase, allant même jusqu'à fermer les yeux. Oh que oui ça faisait un bien fou ! Mais il ne valait peut-être mieux pas en profiter trop longtemps. Une fois de plus, le rouge lui monta aux joues lorsque la dite Reine Blanche posa ses lèvres sur son nez, se mettant à sourire bêtement. Comment faisait-on pour parler déjà ? Ah oui, on ouvre la bouche, non pas comme ça ! Voilà referme là un peu et puis tu expires en laissant sortir un son, non en utilisant les cordes vocales c'est mieux. « Lon-lon-longu-gu-gue his-t-t-t-toire » Voilà, maintenant il fallait cesser de claquer des dents comme ça.

Le brun eut un moment d'hésitation avant de prendre la source de chaleur, autrement dit la Reine, dans ses bras, oubliant presque sa nudité plus que totale. Un vrai petit feu ! Le brun prit de profonde inspiration tout en essayant de capter aux mieux la chaleur de son nouvel otage. Puis la pièce tomba. « Oups ! » Il s'écarta instantanément tout en écarquillant les yeux, replaçant son chapeau à l'endroit stratégique avant de chercher de quoi se couvrir du regard. Des rideaux ! Parfait ! « Vous m'excusez une minute ? » Il n'attendit même pas la réponse avant de courir vers les immenses morceaux de tissus, en arrachant un pour s'enrouler dedans dans un soupir d'aise. C'était déjà beaucoup mieux ! Il profita un instant du contact, de la douceur et surtout de la bonne grosse couche qui lui servait de couverture improvisée.

Son haut-de-forme retrouva fièrement sa place sur le sommet de son crâne avant qu'il ne revienne vers la maîtresse des lieux devant laquelle il s'extasia une nouvelle fois, lui tournant autour, les yeux rivés sur son front. « Quelle chevelure ! Magnifique ! Et puis cette tête, ce visage, superbe ! J'imagine bien un fascinator ou peut-être un hennin mh ... difficile de dire comme ça à froid. Ouh ! A froid c'est le cas de la dire ! » Il se mit à rire tout seul face à son jeu de mot, se cramponnant à son rideau-couverture. Le Chapelier était redevenu fidèle à lui-même maintenant que son corps avait retrouvé une température relativement décente.


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MessageSujet: Re: « Dites, vous n'auriez pas une petite laine ? » ♦ Ft. La Reine Blanche   « Dites, vous n'auriez pas une petite laine ? » ♦ Ft. La Reine Blanche EmptyJeu 25 Sep - 18:33




Nudité wonderlienne

C'est le froid qui ratatine ce qui fait d'un homme un homme. Et bien! J'en découvre des choses aujourd'hui.

L’exaltation de bonheur dû à ma chaleur m’amusa et je lui souris d’autant plus qu’il tremblait contre mes mains. Le personnage m’amusait.  « Lon-lon-longu-gu-gue his-t-t-t-toire » Battant des cils, je penchais la tête sur le côté. « Longue comment? » Laissant filer un petit rire entre mes lèvres, j’observais la rougeur sur ses joues. Inquiète qu’il ne se congèle et devienne une figurine glacée. Mon rire se transforma en un cri de souris lorsqu’il me kidnappa soudainement. Je me retrouvais coller contre mon invité, figé à mon tour. Que devais-je faire quand un homme me touchait? Inquiète de ne pas réagir comme, je le devais… Je cherchais dans mes souvenirs sans trouver la moindre indication. Me souvenant vaguement de bruit douteux, dont j’ignorais la provenance, je ne pu me contrôler. « Hi hi hi hi hi hi hi hi hi hi hi » Je riais tel un animal à qui on aurait diagnostiqué un problème d’intelligence. Enchaînant les ‘’hi’’ sans me soucier de ce que je renvoyais comme image.
Le bruit du chapeau qui tombait au sol et je ressentais vaguement une mollesse anormal, là où il faisait pression. La gêne aurait dû me surprendre, mais je n'en avais que faire. À cet instant, c'est le rire hystérique d'une lady en noir qui m'attira. Cette femme me suivait en permanence, apparaissant sans me prévenir. « Oups ! » Je ne l'entendais pas. « Tu vois, même un toqué ne peut s'empêcher de te montrer de l'irrespect. Tu devrais te contenter d'être fille de joie. Ça t'irait bien mieux. » La tête relevé et un sourcil haussé, je la regardais avec ces yeux qui en disent long. « Mais qu'est-ce qu'une fille de joie, my lady? » J'avais parlé fort et couvert les dernières paroles de mon invité. Ne sentant pas la présence de ce corps me retenant au piège, je me retournais vers lui. Il s'était couvert de mes rideaux. « Je ferais attention si j’étais vous, mon homme glaçon. Ils ont tendance à mordre les fesses des passants! » Oui, j’avais fait installer des rideaux enchanté qui possédait bouches et oreilles pour observer à ma place, lorsque je me trouvais loin. Ainsi, que pour me prévenir lorsque je parlais trop à ceux qui n’existait que dans ma tête.

« Quelle chevelure ! Magnifique ! Et puis cette tête, ce visage, superbe ! J'imagine bien un fascinator ou peut-être un hennin mh ... difficile de dire comme ça à froid. Ouh ! A froid c'est le cas de la dire ! » Il me tournait autour et moi, je tournais avec lui. Fixant mon attention sur son haute forme, incapable de séparer mon regard de ce chapeau. Je ne le trouvais pas étrange, ni  même déranger. Il était si normal et amusant pour moi, que je m’entichais instantanément de ce chapelier. Lui adressant mon sourire le plus charmant, je sentis la main de mon fantôme qui essayait de me retenir. Mais, rien ne pu me retenir. Je me jetais à son cou, l’entraînant vers le sol. « ADORABLEEEEEEEEE! ADORABLE!!!!! VOUS ÊTES ADORABLEEEEEE! » Avais-je prévenu que me plaire consistait à me rendre excessive? Non? Et bien tant pis. Il aurait la surprise. Mon poids le cloua sur le plancher, tandis que je me tortillais à son cou. Puis, j’attrapais son chapeau et m’enfuyais avec toute l’élégance d’une reine. Je le déposais sur le sommet de mon crâne et me retournais vers ma pauvre victime. Le rideau s’étant ouvert, mon regard trouva la source de la masculinité. Penchant de nouveau ma tête sur le côté, j’observais ce morceau d’anatomie encore inconnu par moi. « Cette chose est-elle vivante? Parce que la pauvre ne semble pas apprécier le climat. » Claquant des doigts, je regardais arriver mes serviteurs aux habits d’échiquier. Était-il réel ou illusion, je n’en savais rien. « Apportez de quoi vêtir ce chapelier et son ami frileux! »



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MessageSujet: Re: « Dites, vous n'auriez pas une petite laine ? » ♦ Ft. La Reine Blanche   « Dites, vous n'auriez pas une petite laine ? » ♦ Ft. La Reine Blanche EmptyVen 3 Oct - 22:55






Brrrr fait froid !

les premières impressions sont-elles toujours les bonnes ?



Elle voulait qu'il lui explique de long en large comment il s'était battu pour garder son haut-de-forme tout en perdant les miettes qui restaient d'une dignité déjà bien poussiéreuse ? Avec des claquements de dents pareil ça risquait d'être compliqué surtout vu l'effort que quelques mots simples censés sortir tout seuls lui avaient demandé. Pourtant cette histoire passa vite à la trappe vu que la jeune femme semblait être ... cassée ? Des bruits étranges s’échappaient de son petit corps coincé entre ses bras. Comme un animal en pleine crise de panique. Quoi qu'il n'avait jamais entendu le Loir couiner de la sorte.

Une voix désagréable retentit dans la pièce, tiens il ne l'avait pas vu en arrivant celle-là. « Oh pitié non ! Tout mais pas toqué. » Rectifia-t-il dans un soupir las en faisant un grand geste d'une main tout en resserrant le rideau de l'autre. Le genre de petit surnom dont il se passerait bien. Sincèrement, est-ce qu'il avait l'air toqué ? Bon d'accord il avait quelques sales manies comme celle de parler tout en gesticulant un peu trop, mais ce n'étaient certainement pas des tocs. Enfin pas à Wonderland où la notion de folie n'était pas vraiment la même que dans les autres mondes où il avait mit les pieds. Apparemment une vieille chouette aigrie qui devait-être assez congelée pour se laisser aller dans des grossièretés pareilles. Il lui lança une grimace lorsqu'elle se retourna tout en levant les yeux au ciel. "Fille de joie" pff il y avait un océan entre la Reine qui se tenait devant lui et une vulgaire fille de joie. Sauf si on la considérait comme une femme joyeuse. Stop, on se calme, le froid n'aide pas vraiment à réfléchir.

Attends elle vient de parler de rideaux enchantés ? Oh damn ! Il le sentait assez mal pour le coup. Toujours emmitouflé et par instinct de survie, le Chapelier éloigna tant bien que mal toute partie sensible de son anatomie de ce fameux rideaux aux dents longues qui ne devrait pas tarder à montrer son mécontentement. Question : quelle serait la force d'une morsure de rideau en colère qui venait tout juste d'être arraché de son perchoir ? Le brun déglutit, serrant presque les dents en se focalisant sur la vive douleur qui ne devrait pas tarder. Pourtant la douleur en question ne vint pas vraiment du morceau de tissus qui le réchauffait, mais bien de la petite demoiselle qui le fit tomber sur le sol par surprise. Complètement prit en otage, le Chapelier écarquilla grand les yeux puisqu'il ne s'attendait absolument pas à ça de la part d'une Reine. Il finit par ouvrir la bouche, incapable de prononcer le moindre mot. Enfin jusqu'à-ce qu'elle le relâche tout en mettant les voiles avec son haut-de-forme. Lui qui l'avait défendu au péril de ses autres vêtements voilà qu'il se le faisait voler juste sous son nez.

Lorsqu'elle ouvrit la bouche, le brun ne comprit pas tout de suite de quoi son hôte voulait parler. "Chose" ? "Ami" ? La pièce ne tomba pas, enfin jusqu'à-ce qu'il sentit le courant d'air qui se glissa entre ses jambes. « Non d'un chapeau boule ! » Lâcha-t-il tout en s'enroulant à nouveau dans le rideau tel une grosse chenille dans un cocon. « Je suis désolé. » Il devait ressembler à une tomate vu le rouge qui lui montait une nouvelle fois aux joues après un tel spectacle. Et bien entendu, ce qui devait arriver arriva ... « AÏE ! » Le Chapelier se releva d'un bond laissant tomber le rideau d'un côté (cachant toujours l'endroit stratégique) pour poser une main sur sa fesse droite endolorie. « Sacrées quenottes pour un rideau ! Mieux qu'une armée de gardes si vous voulez mon avis. »

Fort heureusement on ne tarda pas à lui apporter de quoi se vêtir pour enfin être présentable. Miracle des vêtements bien chauds ! « Bon sang j'avais presque oublié cette sensation de chaleur agréable ! » Il termina de faire les derniers ajustements avant de revenir auprès de la Reine Blanche. « En revanche ... » Il récupéra son haut-de-forme qui semblait avoir capturé son attention pour le remettre sur le sommet de son crâne. « Je préfère quand il se trouve là-haut en sécurité. » Il lui lança un sourire radieux. « Alors ? Comment vous me trouvez ? » Il tourna sur lui même, cherchant un miroir du regard. « Je reste tout de même sceptique par rapport aux chaussettes, elles sont un peu ternes, mais soit, je ne vais pas m'en plaindre, elles sont plutôt confortables. Tiens c'est étrange, je n'ai pas pris ma montre. D'habitude je l'ai toujours sur moi. Heureusement d'ailleurs on me l'aurait volée en même temps que tout le reste. C'est étrange ces voleurs qui ne sont pas là pour les bijoux et autres pierres précieuses, mais pour les vêtements. Il y a une pénurie de fourrure dans la région ? C'est quand même fou. » Le débit était extrêmement rapide, si bien qu'il fallait s'accrocher pour suivre ne serait-ce que quelques mots, sans parler qu'il gesticulait constamment avec de grands gestes pour perdre un peu plus son interlocutrice sans le vouloir.



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MessageSujet: Re: « Dites, vous n'auriez pas une petite laine ? » ♦ Ft. La Reine Blanche   « Dites, vous n'auriez pas une petite laine ? » ♦ Ft. La Reine Blanche EmptySam 18 Oct - 15:19




Nudité wonderlienne

C'est le froid qui ratatine ce qui fait d'un homme un homme. Et bien! J'en découvre des choses aujourd'hui.

« Non d'un chapeau boule ! » Sous mon regard curieux, mon invité préféra de nouveau cacher sa peau sous le tissu qu’il avait emprunté. Me tira un sourire qui se termina en léger rire qui flotta dans l’air, jusqu’à atteindre le Chapelier. Léger tel un carillon, celui-ci sembla envelopper mon entourage. C’était là, mon charme. J’étais de ses Reine qu’on aime et que l’on veut protéger. « Je suis désolé. » Son haute forme sur ma tête, je passais ma main devant mes lèvres pour mieux cacher mon sourire taquin. « Désolé de quoi? Vous êtes tout ce qu’il y a de plus charmant. » Ma voix cacha mal mon amusement, tandis que j’observais son visage écarlate. Ce chapelier était d’un intéressant. J’allais lui proposer un bain chaud et une chambre, lorsque ce que j’avais prévu arriva. D’un cri de détresse, il se retrouva de nouveau flambant nu sous mes yeux. Mes rideaux chéris avaient eu une petite faim.
Les mains sur mes hanches, un doigt accusateur pointé vers les pauvres qu'on avait délaissés sur le sol, j'essayais d'afficher de mon mieux un visage sérieux. « Voyons! On ne mord pas un invité aussi amusant. Que feriez-vous s'ils fuyaient à toutes jambes? Vous qui regrettez toujours, qu'il n'y ait personne d'intéressant qui passe en ce lieu? Vilain garnement! » Je me retenais puisque le Chapelier se trouvait devant moi. Mais, je mourrais d'envie de les cajoler en m'excusant. Je n'aimais pas être autoritaire avec eux. « Sacrées quenottes pour un rideau ! Mieux qu'une armée de gardes si vous voulez mon avis. » M’approchant légèrement, j’observais ce drôle de personnage flambant nu dans ma salle de trône. « Des amis loyaux surtout. Vous savez, je crois que je devrais faire immortaliser cette scène par un peintre et exposer la peinture ici-même. Ce serait charmant! »

Me détournant, la tête haute et surmonter du Chapeau de mon invité, j’attendais qu’il revienne vêtu des vêtements les plus chauds qu’on avait pu trouver. Ce qu’il ne tarda pas à faire. Venant même me reprendre son bien. Affichant une moue boudeuse, je le regardais telle une enfant qui a été réprimandé. « Alors ? Comment vous me trouvez ? » Tournant à mon tour autour de lui, je le laissais lancer sa tirade. « Je reste tout de même sceptique par rapport aux chaussettes, elles sont un peu ternes, mais soit, je ne vais pas m'en plaindre, elles sont plutôt confortables. Tiens c'est étrange, je n'ai pas pris ma montre. D'habitude je l'ai toujours sur moi. Heureusement d'ailleurs on me l'aurait volée en même temps que tout le reste. C'est étrange ces voleurs qui ne sont pas là pour les bijoux et autres pierres précieuses, mais pour les vêtements. Il y a une pénurie de fourrure dans la région ? C'est quand même fou. » M'arrêtant à trois centimètres de son visage, ma moue de gamine toujours en place, je le fixais. Longuement sans dire un mot... Puis, me lançait. « Il était plus joli au sommet de ma tête votre chapeau, Chapelier! Bah! Tant pis! » Sur un seul pied, je me retournais et jouais à la marelle pour atteindre mon trône, sur lequel je m'installais en croisant mes jambes.

En l’espace d’un instant, je changeais de comportement. J’étais soudainement digne de diriger. Le regard fier et une aura de force se dégageant de moi, je pointais mon doigt sur le nouveau venu en hiver. « Chapelier! Je vous ai fait quémander et vous voici devant moi. J’aimerais me servir de vos talents. Pourriez-vous envisager passer quelques temps en ce Royaume? Nous avons gravement besoin d’être chapeauté. » Je laissais passer quelques secondes, avant de me détendre et de lui adresser de nouveau mon visage adorable de gamine. « S’il vous plait. Oh et … Non, il n’y a pas pénurie de Fourrure. Je crois seulement, qu’on a voulu vous faire une petite blague. » J’avais pris ma décision, je le voulais avec moi. Je voulais profiter de sa présence. Je ne savais pas pourquoi, mais je devais trouver le moyen de le retenir ici… Avec moi. Parce que… Son visage me rassurait. Une sensation glacée se faufila dans mon échine. Quelque se trouvait derrière moi et je me doutais, que c'était cette femme qui me corrigeait régulièrement. Silencieuse, elle attendait qu'on soit seule pour me ridiculiser. C'était son passe-temps. Bien, qu'on n'arrivait jamais à la voir si un public, il y avait. Battant des paupières, je me levais soudainement et me jetais de nouveau au cou du Chapelier. « Vos chaussettes vous vont bien! »

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MessageSujet: Re: « Dites, vous n'auriez pas une petite laine ? » ♦ Ft. La Reine Blanche   « Dites, vous n'auriez pas une petite laine ? » ♦ Ft. La Reine Blanche EmptyDim 26 Oct - 17:47






Brrrr fait froid !

les premières impressions sont-elles toujours les bonnes ?



Le plus amusant dans cette situation pour le moins tordue, fut de voir la Reine se pencher vers ses rideaux aux dents longues pour leur faire un sermon comme on le ferait aux enfants. Ce qui finit par amuser la victime des morsures. Il se mit à rire peut-être trop nerveusement lorsqu'elle émit l'idée de faire immortaliser ma scène. « Je risque de ne pas pouvoir poser longtemps dans un accoutrement pareil. D'ailleurs je ne sais même pas si je rend bien sur les peinture, je n'ai jamais vraiment essayé. En fait je n'ai pas terriblement confiance en ces peintres. Et s'ils en profitaient pour nous jeter un sort et nous figer sur la toile ? Mh ? » Reprit-il toujours aussi rapidement dans de grands gestes. La proximité de la jeune femme ne le fit pas cesser de déblatérer pour autant, que du contraire. Il leva les yeux au ciel tout en lui tapotant le bout du nez de son index encore froid lui lançant un sourire en coin amusé. « Je suis tout à fait d'accord, mais mon chapeau, ma tête. » Il avait cette impression de se retrouver face à une petite fille. Elle n'avait pas grand chose d'une reine tyrannique qui coupait les tête à cœur joie, mais plus d'une enfant qui prenait son royaume pour un véritable terrain de jeu.

Pourtant l'enfant se figea et redevint tout à fait sérieuse. Une métamorphose qui provoqua un frisson chez le brun qui peinait encore à se réchauffer malgré les couches qu'on venait de lui apporter. Instantanément, le Chapelier se redressa, presque solennel tout en écoutant chacun des mots de la reine. Il se mit à sourire comme un véritable gosse au fil de ses paroles, méditant tout de même à propos de cette demande. D'un autre côté ça permettrait au Loir d'avoir un peu de tranquillité. « Je hm ... est-ce que vous avez du thé et des tartines beurrées au moins dans votre royaume ? » Il n'eut même pas le temps d'accepter quoi que ce soit, même si on pouvait prendre sa question pour un oui, que cette petite boule d'énergie lui sauta une nouvelle fois au cou, manquant une nouvelle fois de le faire tomber sur le sol.




La nuit était tombée, rafraîchissant encore un peu plus les lieux. Le Chapelier avait prit possession d'une petite chambre avec une cheminée qui crépitait encore, enroulé dans toute sortes de draps et de fourrure qui l'aidait à ne pas claquer des dents. Lui qui était habitué aux nuits douce de Spring Kingdom, il risquait de ne pas s'acclimater si facilement à ses températures polaires. Il avait eu peine à s'endormir, rêvant d'une terre arides où les dragons régnaient en maitre afin de se réchauffer inconsciemment. Son haut-de-forme trônait fièrement sur la pile de vêtements que la Reine Blanche lui avait fait apporté, protégé par une formule histoire qu'on ne le lui vole pas en plein sommeil. Il était fou, mais pas au point de laisser un objet aussi précieux à l'air libre et à la portée de tous.

Pourtant quelque chose n'allait pas dans ce décors, une silhouette se faufila dans les lieux, se collant contre le brun endormit qui bondit presque en se réveillant, brandissant une cuillère à thé vers ce sombre inconnu en guise d'arme improvisée. « Au voleur ! A l'assas... » Il se stoppa immédiatement une fois qu'il reconnu le visage de la Reine dans la lueur des dernière braises. « Qu'est-ce que vous faites là ? Vous ne devriez pas dormir à cette heure ? Vous m'avez fait une peur bleue vous ne devriez pas faire irruption comme ça dans le lit de quelqu'un d'autre pendant qu'il dort. » Il finit par reposer sa cuillère à thé, se réinstallant confortablement dans les draps tout en lui laissant un peu plus de place dans un soupir résigné. Comment pouvait il lui résister ? « Que se passe-t-il ? Vous voulez bien me raconter ? » s'inquiéta-t-il tout en s'assurant qu'elle soit bien installée et couverte.



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MessageSujet: Re: « Dites, vous n'auriez pas une petite laine ? » ♦ Ft. La Reine Blanche   « Dites, vous n'auriez pas une petite laine ? » ♦ Ft. La Reine Blanche EmptyLun 17 Nov - 19:20




Nudité wonderlienne

C'est le froid qui ratatine ce qui fait d'un homme un homme. Et bien! J'en découvre des choses aujourd'hui.

« Ce serait terrible! Non non! Laissons tomber cette idée, je ne voudrais pas qu'on vous immobilise. Comment pourrais-je profiter de votre chapeau après une telle calomnie? » Cette scène aurait fait sourire n'importe qui. Deux parfait inconnus, aussi intime avait quelque chose d'irréaliste, mais je n'en avais rien à faire. Il y avait chez cet homme et son indexe froid sur le bout de mon nez, qui me rendait si... Détendu. Je ne voulais pas qu'il parte. « Je suis tout à fait d'accord, mais mon chapeau, ma tête. » Lui adressant un sourire, j'imitais la moue d'une enfant. « Dans ce cas, vous feriez bien de me fabriquer un chapeau à ma taille. » Sans le voir venir, il me demandait du thé et une chambre.

...

La nuit était tombée et je me blottissais sous une fourrure chaude. Je gigotais sans cesse, plongé dans un rêve désagréable. J'appelais sans cesse cet homme sans comprendre d'où je le connaissais. J'avais peur et la terreur m'envahissait peu à peu. Les larmes me montèrent aux yeux et je sombrais dans le chaos d'un esprit troublé. Je ne comprenais pas. Pourquoi souffrais-je autant? Paniqué, je m'éveillais en sursaut et quittait mon lit tout aussitôt. Incapable d'y rester. Mon cœur battait la chamade et je courais, sans me préoccuper de ma tenue légère. Perdu et n'ayant aucune idée de où je voulais aller, mes pas me guidèrent jusqu'à sa porte. Lui... Le chapelier. Doucement, je me faufilais dans sa chambre.

« Au voleur ! A l'assas... » Je m’arrêtais à quelques centimètres de son lit. L’observant s’éveiller en sursaut. Je voulais qu’il me cajole. La Reine était loin, il ne restait plus que Rowena et une Rowena égaré. « Qu'est-ce que vous faites là ? Vous ne devriez pas dormir à cette heure ? Vous m'avez fait une peur bleue vous ne devriez pas faire irruption comme ça dans le lit de quelqu'un d'autre pendant qu'il dort. » Je ne pu que hausser les épaules et le regarder déposer son arme. Avant de suivre ses mouvements et de venir me blottir dans son lit. Cachant mon visage au creux de sa poitrine. « Que se passe-t-il ? Vous voulez bien me raconter ? » Mon silence s’éternisa, jusqu’à ce que son odeur ait réussi à calmer les battements de mon cœur. « Il me manque et j’ai peur pour lui. Chaque nuit c’est la même chose. Mais, je ne me souviens pas de lui et je panique à chaque fois que je ferme les yeux pour sombrer dans le sommeil. » Mes petites mains s’agrippèrent à ses vêtements et je levais légèrement le menton pour pouvoir l’apercevoir. « Je suis désoler, je n’aurais pas dû venir rejoindre un invité comme ça… »



HJ: Comme promis, réponse toute rikiki pour que je puisse me remettre de mon absence. JE ME REPRENDRAI! « Dites, vous n'auriez pas une petite laine ? » ♦ Ft. La Reine Blanche 1238309238
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